DISCOURS 70 ANS, JDM

Révérend Père Bertrand TOMETIN, Aumônier diocésain de l’Enfance Missionnaire,

Révérend Père Marius NOUGBODE, Aumônier diocésain Adjoint de l’Enfance Missionnaire,

Distingués Ainés du MADEB,

Chers membres du bureau national,

Honorables invités,

Chers encadreurs du MADEB, en vos rang et titres respectifs,

Très chers vaillants enfants du MADEB,

En ce jour spécial où l’Esprit Saint descend sur les apôtres,

Recevez dans vos cœurs, la joie et l’amour des enfants de Dieu et qu’il vous comble des sept dons de l’Esprit Saint.

Soyez les bienvenus ici à Sainte Marceline de Glo Yêkon.

Par ma voix, le bureau diocésain vous adresse ses vifs remerciements, car malgré vos emplois du temps hyper chargés, vous avez accepté sacrifier un peu de votre temps pour vivre avec nous ce beau jour inoubliable qui restera désormais gravé dans l’histoire du MADEB dans notre Archidiocèse.

Je vous invite à présent à vous joindre à moi pour rendre grâce au Seigneur à travers ce beau chant : ….

Oh quel beau jour,

Oh quelle merveille dans la vie des enfants du MADEB dans l’Archidiocèse de Cotonou.

« Il a révélé au Enfants ce qu’il a caché aux sages. » Cette parole se concrétise à nouveau dans la vie de notre cher et tendre mouvement le MADEB.

Qu’il nous souvienne, qu’il y’a de cela deux ans, plus précisément le 09 Juin 2019, nous étions tous réunis sur la paroisse Saint Antoine de Padoue de Calavi pour vivre ensemble la Pentecôte et la première édition de la Journée Diocésaine du MADEB (JDM) au point où l’on pouvait parler d’une ré-effusion du MADEB.

Aujourd’hui, le Seigneur nous montre encore une autre image, celle du « trois en un » : La célébration de la fête de Pentecôte, la commémoration des 70 ans d’existence du MADEB dans notre diocèse et la deuxième édition de Journée Diocésaine du MADEB.

Pour nous ce n’est pas un pur hasard comme peuvent le penser certains.

Vous convenez avec moi, qu’il y’a avait seulement 10 % de chance pour que ce « trois en un » ait lieu. Mais de commun encore avec nos Aumôniers nous nous sommes dits que malgré les brises et torrents, il était bien possible de démultiplier ces 10% en effet boule de neige en mettant en exergue les compétences et atouts dont dispose le groupe car en définitif il s’agit de l’épanouissement total des enfants, pas nous. Chose faite et nous y sommes. A Dieu la gloire.

Chers tous, vous êtes d’accord avec moi qu’un enfant qui est né il y’a 70 ans aujourd’hui est déjà une personne âgée dotée d’une certaine maturité, atout et expérience à mettre au profil de tous ceux qui le voient désormais comme un leader voir un sage.

Une question me vient subitement à l’esprit :
Après 70 ans d’existence, le MADEB aujourd’hui garde-t-il son rang de leader ? Certains répondront par une négation
D’autre diront je ne sais vraiment pas
Les uns diront peut –être mais moi et mon équipe diocésaine diront oui le MADEB aujourd’hui garde toujours son rang de leader. Il suffit juste pour le commun des mortel de faire un petit nettoyage de leurs lentilles ou de les changer carrément afin de nous regarder désormais autrement et ils verront qu’il y’a encore de la substance, car il y’a un proverbe qui dit : ce n’est pas parce que le lion a maigri que vous allez le confondre à un chat, il est toujours lion.

Ce n’est pas pour nous une façon de montrer notre complexe de supériorité, non mais juste pour dire que nous avons encore des atouts et compétences que nous refusons par moment de faire valoir pour un plus beau rayonnement de notre cher et tendre mouvement, le MADEB.

Un état des lieux nous permet de dire à la date d’aujourd’hui, que malgré toutes les difficultés que nous traversons, les acquis actuels du groupe sont plus ou moins importants.-  Sur le plan organisationnel et structurel, le groupe est très stable. C’est l’un des groupe de l’Eglise le mieux organisé. Nous avons des activités bien programmées, mieux planifiées et exécutés à temps.

–  Le MADEB est également aujourd’hui à un niveau très avancé en termes d’approche et d’analyse d’une situation de vie grâce aux puissants outils que nous manipulons, à savoir le Plan d’Action, les techniques éducatives et la méthodologie de l’action.

– Le groupe dispose aussi à l’heure actuelle d’un document pédagogique appelé « Le document du responsable de légion » permettant aux responsables de légion d’être plus efficace avant, pendant et après les réunions de base.

– Parlant du volet formation, l’Archidiocèse de Cotonou dispose depuis près de cinq (05) ans d’une commission diocésaine de formation efficace et efficiente constituée essentiellement d’accompagnateurs. Cette commission accompagne vivement le bureau diocésain dans la formation des encadreurs lors des journées de formations, des camps et session sans oublier les formations spéciales à la base et les textes de titrage.

– Aujourd’hui grâce au MADEB, beaucoup se sont également fait une place dans la société et se font brillamment distingués parmi les leurs.

Les acquis sont tellement énormes que nous ne pouvons pas tout citer.

Au regard de ce qui précède, il est donc plus qu’un devoir pour nous, non seulement de garder ce rang de leader, mais aussi de maintenir allumer la flamme d’un MADEB triomphant pour l’épanouissement des enfants.

Oui le groupe de mot « épanouissement des enfants » revient toujours car en définitif, c’est du bien des enfants qu’il s’agit.

C’est le moment plus que jamais pour nous de nous lever les mains dans les mains et comme les enfants d’une même famille pour maintenir allumer cette flamme car par moment on a l’impression qu’il manque un peu de comburant, pas parce qu’il y’a pénurie, mais parce qu’il y’a parfois un esprit d’individualisme qui anime chacun.

Le mot « Gbêta » disparait très souvent au profit du mot « Gninwè », oubliant que le MADEB est un bien commun que nous devons tous préserver.

Je crois que le moment est venu pour nous de dire désormais « nou miton wê, et nan gblé dé ya» car ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de vivre de façon spéciale le « trois en un » que nous célébrons en ce jour. Ainsi, deux grands défis nous attendent :

–  Celui de la construction d’un centre de formation et d’éducation pour enfants, et

–  Celui du renforcement de la formation de nos encadreurs à la base.Des défis que nous devons relever ensemble.Révérend père Bertrand TOMETIN, c’est le moment pour nous de vous manifester toute notre gratitude pour le grand combat que vous avez mené pour le MADEB, vous l’avez promis et vous l’avez fait car il y’a de cela quatre (04) ans, votre rêve était de voir un MADEB plus rayonnant au sein duquel les enfants se retrouvent réellement. C’est vrai que tout n’est pas encore rose, mais un grand pas a été fait. Ce rassemblement est déjà une preuve vivante. Comme vous l’avez l’habitude de le dire, si personne ne veut vous féliciter vous le ferai vous-même. Malheureusement, nous n’allons pas vous donner cette opportunité aujourd’hui.Padré gracias, thank you very much, et nan tchè nou mi kaka. Jésus nan do mi. Gbèzan mi ton min mi nan yi noukon. Yessissin nan go allo nou mi kaka soyimavo.

Révérend père Marius NOUGBODE, Aumônier diocésain adjoint depuis maintenant près d’un an. Un sincère merci également à vous car depuis le début de l’année vous faites l’effort d’être à toutes nos activités diocésaines et cela nous va vraiment droit au cœur. Depuis que vous étiez Aumônier vicarial de Calavi et ensuite du Lac, notre collaboration avec vous a toujours été parfaite, et sera davantage parfaite au niveau diocésain. Soyez rassurer cher père, avec le MADEB, tout se passera bien. C’est un très bon groupe et nous souhaitons vivement que vous emboitez également les pas du Père Bertrand mais à votre manière car père Bertrand n’est pas forcement père Marius.

A présent je me retourne vers vous chers Ainés. A vous un grand merci. Quand vous êtes à nos côtés nous nous sentons également protégés car dans une maison un ainés c’est un ainé et le droit d’ainesse doit toujours reigner. Il est vrai que beaucoup d’entre vous ont été blessés et frustrés par des comportements ou des dires de vos jeunes frères de par le passé. Certains d’entre vous ont donc pris du recul pour éviter de voir bafouer leur dignité ou éviter des histoires. C’est le moment plus que jamais ou nous célébrons le « trois en un » de passer l’éponge afin qu’ensemble nous rehaussons davantage l’image de notre groupe. Le scientifique Descartes définit le mot mouvement comme étant « l’action par laquelle un corps passe d’un milieu à un autre ». La première lettre de notre cigle désigne le mot Mouvement. Ce qui veut dire que le MADEB évolue également dans le temps car nous observons une succession de génération. Au vue de cela, chers ainés, comprenez que les changements que nous opérons parfois dans le groupe sont liés aux réalités du monde actuel. Vous en tant que devanciers et éclaireurs ne devez jamais baisser les bras car cette jeune génération consciente que nous constituons avons également besoin de vous. C’est donc le lieu pour nous de retisser à nouveau les liens pour le rayonnement du MADEB.

A vous chers formateurs diocésains, merci à nouveau pour votre accompagnement et votre soutien de tous les jours. Seul Dieu vous sera redevable.

Très chers et vaillants encadreurs à divers niveau, sincère merci pour avoir cru en nous et pour cette grande mobilisation malgré la crise sanitaire et les péripéties. Vous avez également un grand devoir qui vous attend. Celui de montrer à nos Aumôniers et ainés qu’ils peuvent compter sur vous pour la suite du travail. Car malgré les efforts qui seront fournis, s’il n’y’a personne pour l’exécution des tâches tout sera de nul et nul effet. Faites donc ce que vous avez à faire pour que leMADEB conserve toujours sa place de leader. Marquez aussi positivement ce « trois en un ». Le train est déjà en marche, ne restez pas en marge.

A vous chers amis de toujours les jours, sans vous le MADEB n’existerait pas, puisque le groupe vous appartient. Un gros bisou d’Amour à vous chers enfants. Nous vous présentons toutes nos excuses car cela fait maintenant prêt de deux enfants que vous êtes privés de grandes activités à cause des décisions prises pour le respect des gestes barrières. Nous savons que vous vous sentez parfois frustrer lorsqu’on vous empêche de vous réunir tandis que vous voyez des regroupements de grandes masses par endroit. Sachez que nous sommes de votre côté. Nous ferons ce que nous pouvons pour maintenir en vous l’engouement que vous avez pour le groupe. Demeurons donc en prière pour l’éradication de ce mal qui nous paralyse davantage.

A vous nos illustres invités de l’enfance missionnaire, des autres bureaux diocésains du MADEB et du bureau national, sincère merci pour cette parfaite collaboration qui existe entre nous et pour votre présence parmi nous.

Unis à toutes les composantes du MADEB, je voudrai sincèrement remercier les sœurs de Sainte Marcelline de Glo Yêkon pour leur collaboration et leur simplicité. Mes sœurs, grand merci à vous. Nous vous porterons toujours dans nos prières.

Je finirai par ce passage tiré de l’exhortation apostolique post-synodale du Saint Père François, « AMORIS LAETITIA », (2019).

Lorsqu’un enfant ne sent plus qu’il est précieux pour ses parents bien qu’il ne soit pas sans défaut, ou ne perçoit pas qu’ils nourrissent une préoccupation sincère pour lui, cela crée des blessures profondes qui sont à l’origine de nombreuses difficultés dans sa maturation. Cette absence, cet abandon affectif, provoque une douleur plus profonde qu’une éventuelle correction qu’il reçoit pour une mauvaise action.

Les enfants que nous avons sous notre charge sont donc précieux.

Que le Seigneur dans sa grande gloire et en ce jour particulier où nous célébrons le « trois en un », nous donne la force nécessaire pour aller au bout de notre mission et bénisse davantage chacun de nous.

Vive le MADEB ,

Vive son évolution 

A cœur vaillants – rien d’impossible

Par Justin LANDALIDJI, Responsable Diocésain 2017-2021